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Soirée débat UFP : le Pacte Républicain en fil rouge

Jeudi 4 Janvier 2024

Le Pacte Républicain (PR), document en 18 points relatifs aux enjeux vitaux de
la Mauritanie : unité nationale, gouvernance, élections, conditions de vie des
populations… a été le fil rouge des échanges entre les responsables de l’Union
des Forces de Progrès (UFP) et la presse, au cours d’une rencontre organisée
mercredi soir, dans un réceptif hôtelier de Nouakchott.


Ces assises dont les ateliers vont débuter dans quelques jours, vont concerner le
gouvernement et INSAF d’un côté, l’Union des Forces de Progrès (UFP) et le
Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), de l’autre.
Les partis de l’opposition représentés au parlement n’ont pas voulu répondre
aux sollicitations de l’UFP, répétées à toutes les étapes du processus, selon Lô
Gourmo, vice président de l’UFP, qui a réitéré l’appel à tous les segments de
l’opposition, pour prendre part à assises consacrées à tous les grands enjeux
nationaux.
Le président Mohamed ould Maouloud avait au paravent introduit le débat
par la situation en Palestine, théâtre « d’un génocide au grand jour, avec la
complicité de la communauté internationale. Une attitude qui dénote de la
survivance de l’esprit de domination coloniale, qui perçoit la résistance à
l’oppression comme une révolte.
Le leader de l’UFP a par la suite salué l’initiative sud africaine, pays qui a
saisi la Cour Internationale de Justice (CIJ), siégeant à la Haye, pour prévenir
contre un génocide»
Les dirigeants de l’UFP, Mohamed ould Maouloud, Diop Mamoudou, Khalil ould
Deddeh…..ont répondu au feu roulant des journalistes relatives au recul
électoral du parti, la prochaine présidentielle, la situation sécuritaire et les
exactions contre les peuls au Mali et au Burkina Faso…. Pour rappeler l’ADN
d’un parti profondément attaché à l’unité nationale..

Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025